Mathieu Boutroy : le chef étoilé dévoile sa vision de la gastronomie

Dans le monde effervescent de la haute gastronomie, certains noms résonnent avec une promesse de renouveau, d’authenticité. Le chef Mathieu Boutroy, dont le talent n’est plus à prouver, s’apprête à ouvrir les portes de son propre établissement, Harmonie. Un projet qui s’annonce comme une véritable ode à la passion, à la convivialité, et surtout, à cette cuisine qui parle au cœur autant qu’aux papilles. Oubliez le clinquant, préparez-vous à une expérience plus intime, plus… humaine.

L’écho d’une vocation

Il y a des vocations qui naissent avec nous, des rêves d’enfant qui, avec le temps et la persévérance, prennent une dimension bien réelle. Pour Mathieu Boutroy, ce rêve, c’était d’ouvrir son propre restaurant. Une idée qui le suit depuis toujours, nourrie par des années de formation et d’expériences au sein de maisons réputées. Il confie avec une sincérité désarmante : « Quand j’étais enfant, dès que j’ai dit à mes parents que je voulais devenir cuisinier, j’ai toujours imaginé que j’ouvrirais mon propre restaurant un jour. » C’est une vision partagée, une force motrice née d’une complicité profonde avec sa compagne, Jun-xiu Taing. Ce sont ses mots, empreints d’une confiance qui a dû être d’un grand réconfort, qui ont fait basculer le projet : « C’est elle qui m’a dit : ‘Tu as de l’or dans les mains, fais-le pour toi.’ » Ensemble, ils ont façonné ce projet, chaque décision étant une pièce du puzzle qui, peu à peu, révélait l’image d’Harmonie.

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Un parcours forgé dans la rigueur

Le chemin vers ce rêve n’a pas été une promenade de santé, loin de là. Après des études solides au lycée hôtelier du Touquet, Mathieu Boutroy a affiné son art dans les cuisines parisiennes, aux côtés de grands noms comme Jean-François Piège. Puis, un retour aux sources, dans sa région natale, au Château de Beaulieu. Treize années passées là-bas, aux côtés de Marc Meurin. Une période qu’il décrit avec émotion : « C’est une école de la rigueur, de la transmission et de l’humilité », des valeurs qui transparaissent aujourd’hui dans sa démarche. L’étoile décrochée au Cerisier à Lille fut une étape, une confirmation. Mais aujourd’hui, le statut de chef laisse place à celui de restaurateur. « J’ai toujours été chef d’un restaurant qui existait déjà. Aujourd’hui, je deviens restaurateur. Ce n’est plus la même approche : il faut avoir une vision globale, penser à tout. C’est grisant. » Une nouvelle aventure, avec son lot de défis, mais surtout, une liberté nouvelle.

Harmonie : un souffle nouveau à Villeneuve-d’Ascq

Pourquoi Villeneuve-d’Ascq ? Ce choix, loin d’être anodin, répond à une volonté de créer un espace différent, accessible, et surtout, moins soumis à la pression du centre-ville. L’ancien restaurant Valentina, sur l’avenue de Flandres, offre un cadre idéal. « On ne voulait pas être à Lille intramuros », explique Mathieu. « Villeneuve, c’est stratégique : on est au carrefour de tout, entre Croix, Marcq-en-Barœul et Bondues, à huit minutes du Vieux-Lille, avec un grand parking juste à côté et le tram en face. » Une vision pragmatique qui permet de penser à l’accueil, au confort des clients, bien avant le service.

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Un lieu pensé pour l’évasion

La bâtisse, une belle maison du début du XXe siècle, a été métamorphosée. L’architecte d’intérieur Caroline Tissier a su insuffler une âme nouvelle aux lieux, créant un espace « tout en arrondis, lumineux, fluide ». Exit l’obscurité, place à la douceur. L’ambition est de créer une atmosphère « douce, apaisante », un cocon où l’on se sent immédiatement bien. Les 300 m² du restaurant se déploieront en plusieurs espaces. On y trouvera une table du chef, juste en face de la cuisine ouverte, promesse d’un spectacle culinaire. Une salle avec une vue imprenable sur la cave à vin, et une autre, s’ouvrant sur une terrasse végétalisée. Sans oublier un salon lounge, parfait pour prolonger le plaisir autour d’un apéritif, d’une dégustation, ou même d’un afterwork. Une manière de refléter cette philosophie conviviale qui tient tant à cœur à Mathieu Boutroy.

La cuisine d’Harmonie : la simplicité au sommet

Dans l’assiette, pas de chichis inutiles. Mathieu Boutroy prône une gastronomie française ancrée dans la tradition, mais avec cette touche de modernité qui fait toute la différence. Des plats « lisibles, généreux », où chaque produit est roi. « Rien n’est plus difficile que de faire simple », rappelle le chef, citant son ancien mentor, Marc Meurin. C’est cette quête de la simplicité parfaite qui guide le choix des produits. Une attention particulière est portée à la sélection, auprès des producteurs locaux, bien sûr, mais aussi des criées, comme celle de Boulogne-sur-Mer pour les poissons. « Sans les producteurs locaux, on ne peut pas exister », martèle Mathieu Boutroy, soulignant l’importance cruciale de ces partenariats. C’est cette démarche d’authenticité qui résonne, que l’on retrouve par exemple dans la cuisine française valorisée par des chefs routiers en Loire-Atlantique, ou encore dans des spots lyonnais qui célèbrent les plats réconfortants. On retrouve cette même exigence dans le style inimitable de certaines personnalités comme Benjamin Biolay, qui décline son univers unique, que ce soit en mode ou en cuisine, où sa recette de plat réconfortant pourrait même inspirer.

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L’art de recevoir, l’importance du moment

Au-delà des plats, c’est toute l’expérience qui compte. Mathieu Boutroy veut que ses clients repartent avec bien plus qu’un simple souvenir culinaire. Il souhaite casser l’image élitiste de la haute gastronomie. Chaque détail est orchestré pour créer une atmosphère de partage, de plaisir simple. Le service, la décoration, l’accueil… tout concourt à former une harmonie, un moment suspendu. Cette quête de l’excellence dans l’art de recevoir, on la retrouve dans de belles adresses, comme un restaurant à Cherbourg, ou dans la réussite durable de couples comme Anne et Anthony de Bois-le-Roy, où la passion se conjugue avec une approche bienveillante.

Harmonie : l’aube d’une nouvelle table

L’ouverture d’Harmonie par Mathieu Boutroy n’est pas juste l’ajout d’une nouvelle adresse gastronomique à la métropole lilloise. C’est l’expression d’une vision, d’une envie profonde de partager une cuisine généreuse, sincère, dans un cadre où le bien-être est roi. Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large, celle de célébrer nos terroirs, nos traditions, à l’image de la foire aux châtaignes du Loiret ou de la fête de la coquille à Ouistreham, où l’ambiance et le partage font toute la différence.

Alors, prêts à découvrir cette nouvelle harmonie ? Rendez-vous très bientôt à Villeneuve-d’Ascq.

Pour explorer d’autres univers culinaires et trouver l’inspiration, n’hésitez pas à visiter restaurantlechannel.fr.

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Sophie Aubert
Sophie Aubert

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